30 sept. 2009

Parler de ce que tout le monde parle

C'est peut être ça la clé du succès, souvent en lisant les billets, je me dis c'est bien dit, pourrais pas mieux faire alors j'écris sur un autre sujet ou avec un angle différent.

Aujourd'hui par exemple, je voulais faire un post sur la loi Carle sujet hier déjà de Rimbus et évoquée par CC dans un billet plus général sur le service public dont la défense me tient particulièrement à coeur. Je voulais appuyer sur cette nouvelle attaque du gouvernement et les conséquences qu'en paieront les fonctionnaires quand on jugera (mal !) leur travail et je tombe sur l'excellent P I P (post d'intérêt public) de Gwendal et je me dis bon, évitons la redite, commentons chez lui et faisons autre chose.

Mais quand on débute et qu'on a pas le réseau de fidèles d'un number one, malgré les soutiens appuyés, on a du mal à trouver son audience, l'audimat du web, wikio, donne le tempo et il est difficile de se faire une place. Je n'en doutais pas, même parfaitement chaperonnée c'est pas gagné d'avance mais bon j'apprends, je persévère.

J'adore poser des questions et franchement j'attends des réponses même désagréables, du moment qu'elles permettent de mûrir ma réflexion, je peux commettre une erreur de jugement par manque de connaissances ou d'informations précises sur un sujet. Je n'ai pas de certitudes seulement des engagements.

Le pire reste l'indifférence et c'est pour ça que je comprends la colère de Poison car même s'il n'utilise pas la bonne forme, qu'elle peut heurter la susceptibilité, la douleur est parfois trop grande pour trouver les bons mots. C'est mal dit mais c'est juste et la forme ne prime pas sur le fond, la comm' présidentielle nous débecte et nous la dénonçons chaque jour, savoir parler n'est pas savoir agir ou agir bien. Sa pétition ne déclenche pas l'enthousiasme ni même d'oppositions virulentes, nombreux sont ceux qui s'en tapent et c'est ça qui lui est apparu intolérable.

Bloguer demande de l'investissement, chez soi et chez les autres et c'est vrai que le "contrat moral" demande (souhaite, espère...) le même investissement des autres chez nous ! C'est bien légitime, qui ne ressentirait pas la déception dans la même circonstance quand on blogue depuis longtemps avec les mêmes personnes, on créait une certaine intimité, c'est ça aussi qui a fait le succès de Kb des blogs qui fût festif mais lorsque le soutien n'est pas au rendez vous dans la difficulté, on ressent l'abandon et la colère, d'autres l'exprimeraient différemment, mieux certainement, est ce vraiment l'important ?

Peut être demandons nous trop, peut être que le blog, la confiance qu'on a mis en lui pour s'exprimer, communiquer ou ressentir quelques affinités, solidarités politiques, culturelles ou sociales dans ce monde de brute, est-il finalement qu'un mode trop superficiel où l'on se cache parfois derrière des personnages ou des pseudos. On est pas dans la vrai vie, celle qui nous touche, celle qui nous blesse, celle qu'on voulait un peu partager.

29 sept. 2009

Elevons le débat

Ce qui me gène quand on parle d'une affaire et cela se vérifie encore pour celle là, c'est qu'on stigmatise sur la personne les chocs, les indignations, pour / contre, on provoque l'hystérie, on déchaîne les passions et tout ça participe au cirque médiatique qui s'en délecte et annihile toute réflexion sur le fond.

Je m'interroge sur ce que tout ça nous dit de nous même.

L'enfant est par nature provocateur, séducteur et dans bien des domaines de la vie y compris sa jeune sexualité mais est ce parce qu'il incite au rapport consommé ou est ce parce qu'il teste, qu'il cherche à comprendre son propre fonctionnement ou celui des autres (y compris de ses propres parents peut être) et ensemble.

C'est à l'adulte (définition pas générale ne vous faîte pas ce plaisir facile...l'acquisition du statut d'adulte) de mettre des barrières, aux parents d'éduquer (est ce parce que des parents inconséquents cèdent parce que c'est la mode à l'achat de strings à leur fillette, qu'elle est de faite "une chaudasse prête à se faire sauter") à nous de pauser les limites et surtout de ne pas les franchir. "A 13 ans, il n'y a pas de consentement", c'est la loi, c'est les limites.
C'est peut être difficile, on peut peut être succomber selon l'époque, suivant les mœurs... mais quelle société civilisée peut le défendre, le minimiser et finalement l'accepter.

Les droits de protection des enfants n'ont pas été institués par hasard ou pour faire plaisir à quelques extrémistes moralisateurs ou bien pensants mais bien parce que les enfants peuvent être nos premières victimes, de la violence, de nos erreurs, de nos petits arrangements avec la morale (conception has been car trop dévoyée).

Où mettons nos propres limites ?

Est ce aux enfants d'être plus raisonnable que nous ?

C'est le monde à l'envers !
Nous reportons nos propres irresponsabilités sur la tête des enfants : il a crié trop fort, trop longtemps c'est pour ça que je l'ai frappé et non parce que je n'ai pas su me contrôler, me remettre en cause pour lui apprendre à réagir différemment, que par les cris et les pleurs qui m'exaspèrent. Je donne volontairement un autre exemple, je ne juge pas, j'essaie de comprendre la façon de penser et les excuses qu'on se cherche, qu'on se trouve pour ne pas regarder la réalité en face, l'enfance dure de la naissance jusqu'à l'âge adulte avec toutes ses facettes, ses ambiguïtés, à nous justement de ne jamais être ambiguë ou lâche vis à vis de nous même.
Être en face d'un enfant, le notre ou celui des autres est dur, complexe, changeant mais l'adulte qu'on est face à lui est aussi un peu l'enfant qu'on a été et l'adulte qu'il sera. C'est une responsabilité, à nous d'y prendre garde !

Reconnaître ses erreurs c'est déjà commencer à les réparer et à changer les comportements...

28 sept. 2009

Insoutenables

les propos tenus par deux ministres d'état et une volée d'artistes aujourd'hui sur l'affaire Polanski, je relais ici le billet d'Olympe et ses commentaires et celui de Nicolas, bien mieux que je ne saurais faire sur le sujet. J'espère que Gwendal aura révisé son jugement, il y a des arguments indéfendables.

Je ne contexte en rien son talent de réalisateur, "le pianiste" m'a bouleversé mais ce talent ou sa notoriété ne peut être un bouclier contre une infraction aussi grave, qu'importe l'époque, Rappel succinct du chef d'inculpation "une relation sexuelle avec une mineure après lui avoir fait consommer de l'alcool et de la drogue" parle de lui même et ne devrait susciter aucune polémique !

Et pour être tout à fait clair, je n'anticipe en rien sa culpabilité, ni sa condamnation.

Solidarité

Dans la série je suis une mère concernée et investie, je me suis rendue à ma première réunion FCPE. C'était lundi dernier, l'assemblée générale annuelle, faisant le point sur les actions et les comptes de l'année passée, les perspectives pour l'année à venir, avec en prime l'élection du bureau.
J'étais à l'heure, pleine d'enthousiasme, je prenais la relève, j'accomplissais mon devoir de parent d'élève. Je sentais aussi de manière diffuse l'enjeu de ma présence face à la dégradation de l'institution, la suppression des moyens, le désarroi des enseignants, devant toujours faire plus et mieux pour répondre aux exigences de la communication gouvernementale et de l'ensemble des parents toujours prêts à déléguer à d'autres ce qu'ils n'ont pas toujours la faculté et/ou le courage de faire chez eux, l'éducation sociale, morale, citoyenne de leurs enfants en plus de leur apprendre à lire, à écrire, à compter etc...
Donc j'étais là, à l'heure la séance commence. Préliminaire du président, le manque de parents investis et présents dans ces assemblées, nous sommes en effet une quinzaine sur une école de 400 élèves, c'est bien peu !
Ça fait deux fois qu'on me fait le coup, déjà lors de la réunion de rentrée, la maîtresse s'était adressée à nous en regrettant l'absence des autres, et comme je les comprends, déjà en CE1 les parents ont lâché, autre chose à faire le samedi matin à 8h30 ?
Au risque de me faire des ennemis, je trouve cela irresponsable et inexcusable !
On est là à critiquer, à se plaindre, à demander mais lorsqu'il s'agit d'être présent, de s'informer sur l'année scolaire, sur le devenir de l'école de nos enfants, de s'investir, de prendre la parole, poser des questions, on a autre chose à faire ? On délègue aux autres, "ceux qui sont payés pour" ou "ceux qui n'ont rien d'autres à faire" mais on est bien content de les trouver ces gens qui s'investissent pour nous, pour nos enfants et on ne peut pas un jour, un soir dans l'année montrer qu'on est présent, qu'on s'intéresse même s'il est difficile de s'investir sur toute une année pour mener une action ?

Cette passivité est à l'image du reste des combats menés dans la société qui fait dire aux membres éminents du gouvernement ou à un journaliste du figaro que finalement la France montre une grande cohésion dans la crise malgré le démembrement des services publics, malgré les attaques répétés du gouvernement sur tous les fronts, il n'y a que des petits mouvements plus ou moins sporadiques et marginaux qui s'éteignent d'eux même face au manque de solidarité collective. Finalement le gouvernement a raison de continuer à mener cette politique puisque nous ne faisons rien.

Je ne suis pas meilleure qu'un(e) autre mais je sens la colère encore et toujours contre mes contemporains et leur indifférence. Tout ne me concerne pas, tout ne m'interpelle pas mais quand les choses sont sous mon nez, je refuse de le boucher et de détourner mon regard.

Qu'est ce qui nous fera réagir tous enfin ? Qu'attendons nous ?

Signons

Poison social nous relance sur un sujet qui lui tient à coeur et qui mérite qu'on s'y intéresse. Je vous invite à lire et à signer la pétition qu'il a mis en ligne depuis quelques temps et qui n'a pas trouver assez d'écho. Certes il n'y met pas les formes mais je comprends son coup de gueule et son amertume, c'est parfois décou-rageant de ne pas réussir à mobiliser sur quelque chose qui vous touche vraiment personnellement et de sentir un certain "abandon" de sa "communauté" face au sujet.
Peu importe d'ailleurs la manière, c'est une juste cause qui mérite d'être soutenue
par tout le monde.
Cela ne demande finalement pas beaucoup d'effort de passer au delà des mots pour montrer sa solidarité

20 sept. 2009

Partageons 5 blogs...

dont vous aimez le nom, c'est la chaine proposée par Claudio à Nicolas et repris sur de nombreux blogs.

Je vous propose les miens :

Rimbus parce qu'il m'intrigue !

Mtislav parce que c'est imprononçable pour moi !

Le coucou il me rappelle une comptine de mon enfance que j'ai chanté avec le fiston en canon !

La mère Castor de belles histoires, toujours...

2yeux2oreilles voir et écouter tout le Monde... quel programme

La tentation

Sommes nous impuissant ? N'avons nous comme seul arme, l'expression de nos indignations sur des blogs ? Serions nous capable d'agir pour faire bouger les choses autrement, mettre des actes sur nos mots ? Je me sent à l'étroit, frustrée de ne pouvoir faire plus, faire mieux.

Nous existons, c'est déjà ça mais ne sommes nous pas seulement en train de nous faire plaisir entre gens convaincus. Face à la politique bien concrète du gouvernement, face à nos partis qui décrédibilisent les idées que nous défendons à chaque intervention médiatique quelle est notre place, quelle est notre pouvoir ?

Nous devons pour 2012 parvenir à convaincre, parvenir à mobiliser non seulement pour battre la droite mais aussi et surtout que soit mis en application les valeurs que nous défendons.

Nous n'avons aujourd'hui, ni leader, ni parti qui nous soutiennent, qui nous rendent fiers !

Quelle est la solution ?

c'est quoi le bonheur ?

Notre président a toujours une idée lumineuse en réserve à l'intérieur de son chapeau !
En 2008 il lance la commission Stiglizt : commission sur "la mesure de la performance économique et du progrès social" qui a rendu ses conclusions lundi dernier et il propose rien de moins que de mesurer le bonheur, ça tombe à pic !
1 an après le début de la crise qui a mis à genou bon nombre de nos concitoyens, alors que les producteurs de lait jettent leur production pour obtenir des coûts qui leur permettent seulement de vivre, qu'à France Telecom, à la PJJ, des personnes se jettent par la fenêtre pour mettre un terme à des souffrances aussi professionnelles, je me demande comment le gouvernement va pouvoir communiquer sur les résultats de ces nouveaux indicateurs ?

19 sept. 2009

Défendre les services publics

Pour faire entendre nos voix :

Signons !

A méditer

Déclaration de Brice Hortefeux la veille de la parution sur Lemonde.fr de la "fumeuse" vidéo !!
"si vous n'avez rien à vous reprocher, vous n'avez pas à avoir peur d'être filmer"

Il parlait de son projet d'installer la vidéo surveillance aux abords des écoles...

C'est toujours le con qui paye !

J'habite en proche banlieue au sud de Paris, super me direz vous, les transports en commun sont nombreux et variés, elle a de la chance !!

Bon pour résumé, trajet Maison, École, Boulot :
35mn en voiture
plus d'1h30 à pied et en transport

Dans ma vie de mère seule ce n'est juste pas possible, au niveau timing ça rentre pas dans les cases et même avec les 35h !!!

J'habite pas en campagne mais ma voiture j'en ai besoin tous les jours. Bien sûr, d'autres se débrouillent très bien sans, c'est parce qu'ils n'en ont pas tout bêtement. Je n'en ai pas spécialement les moyens d'ailleurs mais j'ai fait ce choix et les sacrifices qui correspondent, pour garder mon niveau de salaire qui me garantie l'indépendance vis à vis de l'Etat ET oserais-je le dire : pour un tout petit peu de confort quotidien dans mon organisation quotidienne, suis-je coupable, dois-je payer ?

Je ne demanderai pas mieux que d'avoir un moyen de transport moins voire non polluant qui me permette la même chose. Il n'y en a pas sur le marché à ma connaissance ou à quel prix !!
Je ne peux pas croire, d'ailleurs, que l'industrie automobile n'aurait pas pu anticiper cette révolution mais non, elle a préféré se gaver jusqu'à la lie de la situation et se manger la crise en face, mettre les salariés à la rue pour assurer sa restructuration à moindre coup puisque par deux fois c'est l'Etat qui paye !!!
La preuve en est, au salon automobile de Francfort, la voiture "écolo" pullule. Les patrons clament haut et fort que ça y est, on est entré dans une nouvelle ère !!

"Ils se foutraient pas un peu d'not gueule, ceux là !!!"


10 sept. 2009

El pueblo unido jamàs sera vincido

Dans l'appartement de mon enfance, cette affiche si célèbre trônait dans le salon. C'est peut être grâce à elle que ma conscience politique à germer à l'adolescence et le seul prisme par lequel j'envisage le monde et la société des hommes qui m'entourent, ma raison d'être.

Parler politique, discuter ses opinions, livrer aux jugements, échanger, apprendre, partager, c'est ce que j'ai voulu en ouvrant ce blog, en participant aux débats lancés par d'autres.

Je sais que le chemin sera long, la matière grise de mon cerveau est encore groggy par la claque reçut du brillantissime billet de Rimbus, pour être accepter, parvenir au niveau, susciter l'intérêt dans mes billets, dans mes commentaires, qu'il me faudra travailler l'expression comme la profondeur de mes idées, triturer et triturer encore mon esprit pour en sortir la substantifique moelle, un zeste de légèreté et d'humour en plus.

Oui je sais au boulot...

Je sais !

9 sept. 2009

Suis-je de gauche ?

On essaie de nous faire croire que le concept de droite et gauche est dépassé. Les échecs successifs du PS a conduit son électorat aux doutes sur ses valeurs historiques et à la remise en question, du moins la partie qui n'a ni cédé aux sirènes sarkosyennes et franchit le rubicond, ni à celle de l'autodénigrement comme fuite en avant (chercher les coupables sans réfléchir aux raisons).

Sarkofrance et Nicolas ont permis aujourd'hui de revenir aux fondamentaux pour répondre sérieusement mais non sans humour à 8 thèmes chers à la gauche, bien sûr comme l'a fait remarquer Jujupiter dans un commentaire, on ne parle ici du positionnement sur l'environnement, sur le chômage, sur les banlieues, pas plus que sur l'éducation nationale. Il y aurait beaucoup à dire mais à tout seigneur, tout honneur, je suivrais scrupuleusement cette liste déjà exhaustive.

1. Nationaliser les services de transports, d’énergie et de santé (mutuelles, assurances privées etc).
Totalement d'accord avec le
coucou les services qui concernent la collectivité sont hors champs de la rentabilité et ne son pas des services commerçants. Leur accès ne doit pas créer de disparité entre les individus.

2. Imposer un revenu minimum sans condition (de travail, ni de recherche d’emploi, etc)

Tout à faut pour et garantir une scolarité de qualité respectant tous les enfants (plus aucun élève ne sortant de l'école sans rien) et la formation tout au long de la vie professionnelle

3. Supprimer la TVA au profit d’une large imposition réellement progressive des revenus.

L'impôt sur les revenus certes devenu impopulaire depuis que les notions de solidarité, répartition et de redistribution ont disparus du champs politique et de la conscience humaine reste seul garant de justice sociale.
Je ne suis pas une spécialiste de l'analyse économique donc concernant la suppression de la TVA, je ne connais toutes les implications mais il est certain que sur les produits de consommation courantes elle devrait être largement diminuée.

4. Taxer l’héritage à 80%

Le seul héritage valable est celui des valeurs et de l'éducation qu'on reçoit et qu'on donne... bon ok ça reste philosophique !! (j'ai pas les moyens de léguer quoique ce soit de matériel alors je me rassure !!!)

Pour répondre à la question, encore une fois le coucou a raison, le problème se posent pour les héritages modestes sinon pour ceux qu'on déjà 2 vies devant eux à la naissance, aucun problème et ça évitera les problèmes aux gosses de riche (c'est vrai quoi c'est pas facile, y a qu'à regarder les journaux !!!)

5. Supprimer l’élection du président de la République au suffrage universel (le concept d’homme ou de femme providentiel(le) n’existe pas à gauche – rappelez vous “il n’est pas de sauveur suprême“).

Un nouveau modèle à inventer, enfin une belle ambition politique...

6. Imposer la parité absolue dans les partis et toute élection municipale, régionale ou législative.

Et dans les entreprises, et à la maison, et dans les médias, et ... une vrai parité / diversité pas seulement de nombre d'ailleurs, de salaires aussi, de reconnaissance, de compétences. Effectivement, ça ne passe pas par la loi mais par un changement radical des mentalités qui bien sur peut être impulser par les politiques

7. Étendre le droit de vote aux immigrés (après plus de 3 ans sur le territoire), et régulariser tous les sans-papiers disposant d’un travail.

Hormis le fait que c'est une honte pour la gauche de ne pas l'avoir fait alors qu'elle était au pouvoir et qu'on ne devrait même plus se poser la question, il me parait évident que le droit de vote participe à l'intégration et à l'égalité de tous dans une société.

On sait très bien que cette main d'oeuvre profite aux esclavagistes de France et que ce sont les papiers qui permettent de stopper l'exploitation facile de ces populations en état de faiblesse sans reconnaissance et sans aide à part quelques bonnes volonté (voir le film Welcome, réecouter Lili de Pierre Perret)

La gauche doit dans son ensemble se mettre au clair avec ces questions et ne pas avoir peur des sujets qui fâchent : nationnalité, communauté, immigration, conséquences sociales, économiques, avec un peu de courage politique et de détermination !

8. Infliger la prison ferme pour les fraudeurs fiscaux.

La prison n'est pas le remède à tous les maux, le scandale du système pénal est suffisamment parlant mais il est clair que les grandes fortunes doivent être très sérieusement contrôlés (on les connaît)

Voilà ma modeste contribution, alors suis-je de gauche ?

8 sept. 2009

A quoi jouent ils ?

Quand je vois le foisonnement des billets sur les sites que je fréquente dénonçant la déferlante sarkosyenne de cette rentrée, c'est comme l'écrit Peuples un je t'aime moi non plus à la sauce aigre douce plutôt qu'un véritable cris du coeur !

Hier sur France , ils étaient tous réunis, de Besancenot affirmant qu'il était prêt, sujet par sujet, à dialoguer et trouver des actions communes à Jean François Kahn lançant comme une incantation à la face de Peillon, Marie Georges Buffet et de la représentante des verts (oups pardon d'Europe écologie) dont j'ai oublié le nom, "non je ne suis pas de gauche, je n'ai jamais été de gauche et alors ! je suis démocrate" voulant signifier : on peut discuter et trouver des points de convergences pour battre Sarkosy". Quel enthousiasme, on aurait presque envie d'y croire !! Mais au fil du temps, la conversation à tourner court et ils avaient tous l'air plutôt ridicule dans une version digne d'AB production "moi, je veux bien en discuter si toi tu veux bien discuter".

A ce tarif là, 2012 va arriver bien trop rapidement !!!

Mais de quoi on parle là ? Du démantèlement du système de santé, des ravages de la crise sur le tissu industriel français, de la précarisation du travail par l'explosion du chômage et des contrats temps partiels,
de défendre nos salaires, de la taxe carbonne qui ne fait pas bondir que la droite et bien non ces messieurs dames papotent sur un plateau de télé pour montrer à la France entière (sic!) que dès qu'ils auront trouver pourquoi, comment et par qui, il y aura une alternative possible, laquelle, on cherche encore !

7 sept. 2009

Défense du service public suite...

En surfant sur les blogs, je me suis rendue compte avec plaisir, qu'en ce début d'année la mobilisation à gauche reprend des couleurs, Steph nous a fait une liste de nombreux blogs qui personnellement me donne un peu d'espoir pour l'avenir et me permet à vous lire de supporter le présent !!!
Nicolas nous parle des retours du gouvernement, on l'aura remarqué mais aussi du PS et c'est enfin une bonne nouvelle !!! et d'autres retours encore...
Elmone à fait un
Très bon billet sur son blog concernant le nouveau scandale du forfait hospitalier, qui après les franchises médicales enfonce le clou d'une santé à deux vitesses dans notre doux pays !
Scandale aussi, les TRES nombreux élèves qui n'ont pas de place dans les collèges et lycées en ce début d'année sous prétexte qu'on ne pouvait pas prévoir le surcroit d'inscriptions !! Ce surcroit d'inscriptions expliqué semble-t-il par des emménagements nombreux en région parisienne (dixit le recteur d'académie de Paris) et par le fait que de nombreux enfants venant du privée ont demandé leur affectation dans le public, la crise est passé par là !!!
Bien entendu tout ceci n'est pas dû à la politique gouvernementale de suppression de poste dans l'éducation nationnale et sa mauvaise gestion des effectifs !!!

6 sept. 2009

Défendre notre modèle social

Nous marchons sur la tête, pendant que le gouvernement organise la casse de notre système de santé et l'accès aux soins, engendre la pénurie de médecins, réduit les crédits pour rentabiliser les hôpitaux et compte sur notre propre prise en charge des petits maux et la médecine de confort, qui coûtent plus chers sans être remboursés, on nous rabat les oreilles avec des messages de précautions et de préventions contre la grippe H1N1, mais si elle arrive avec l'intensité prévue, ça va être l'hécatombe, il faudra être pistonné pour trouver un médecin !

Des personnels de santé et des médecins urgentistes et plus généralement de nombreux fonctionnaires du service public, (je pense aussi aux enseignants) ont mis le doigt sur le problème depuis quelques années dans leur lutte mais nous n'avons collectivement pas pris la mesure du changement radical qui s'est opéré dans notre société.

A l'heure où Obama se bat pour établir dans son propre pays un système comparable au notre, à l'heure où certains prennent conscience que notre modèle social est un rempart contre l'âpreté de la mondialisation et du capitalisme financier, nous avons pris un virage à 180° grâce à un président qui cite Jaurès mais rétablit, comme au temps des cavernes, la sélection naturelle chez l'homme, ceux qui pourront payer les études des bambins, ceux qui pourront se soigner, se loger correctement dans une course effrénée à la rentabilité loin des préceptes humanistes et humains qui ont fait de nous une société solidaire dans une république dont on pouvait être fier.

5 sept. 2009

Vous avez besoin d'un medecin ?

Ne soyez pas malade ! C'est le constat effarant que j'ai fait ce matin en tentant désespérément d'obtenir un rendez vous. En région parisienne, les médecins disponibles sont plus rares que l'air frais et les espaces verts. Le résultat sans aucun doute d'une politique de santé publique déplorable depuis des années.
Il y avait bien sûr les délais plus que long pour le dentiste, l'ophtalmo et autres spécialités médicales mais étant rarement malade et le fiston aussi, je n'avais réellement jamais pris conscience de l'ampleur des dégâts, depuis ce matin, je connais encore mieux ma chance !

Hier, je récupère le fiston à la sortie de l'école, il me raconte qu'il est tombé dans la cour suite à une bousculade et qu'il a mal au coude, je regarde, pas de trace de coup, il bouge le bras correctement, juste une difficulté pour s'appuyer dessus et une douleur quand on appuie sur le coude, je me dis c'est le choc, ça va passer.
Comme je suis une mère et une citoyenne raisonnable et responsable, je ne cours pas aux urgences, mon premier réflexe est de téléphoner à mon toubib, je lui décrit le symptôme, il me conseille de lui donner du Doliprane pour faire passer la douleur et d'attendre demain. N'étant pas de nature inquiète, cela me suffit, le fiston n'a pas l'air de trop souffrir, la soirée se passe.

Ce matin donc, réveillés à 8h00', je l'interroge : même douleur, même incapacité à s'appuyer sur son bras, je rappelle le médecin, tombe sur un centre d'appel, j'explique la situation, la voix me répond qu'il est impossible d'avoir un rendez vous pour ce matin, j'insiste en disant que j'ai eu la veille le gentil médecin en ligne, qu'il m'a lui même demandé d'appeler si cela persister, elle me dit qu'il n'y a pas de place, qu'il ne répond pas au téléphone le samedi, j'insiste encore mais elle se montre intraitable, elle ne peut pas lui laisser un message car c'est justement un centre d'appel qui prend les rendez vous et non un secrétariat. Gloups, le fiston n'est pas une machine à laver ou un I phone, je n'ai pas appelé de Service Après Vente !!!!!!!!! Indignée, je jette l'éponge, inutile de me battre au téléphone avec elle, l'urgence pour le moment n'est pas là.

Je tente un autre médecin, je réexplique mon problème, la voix me demande le nom de l'enfant, je lui donne, quelques seconde passent, elle me dit que c'est impossible, il n'est pas dans sa base (regloups), je lui demande de s'expliquer et là, elle me répond qu'elle a pour consigne de ne prendre aucun nouveau patient, je lui demande comment dois-je faire pour que le fiston soit soigné, elle me répond qu'elle n'est pas médecin, MOI NON PLUS ! Dégoûtée, je raccroche.

Comme je suis de nature obstinée quand j'ai un problème, je tente un troisième appel, miraculeusement, je tombe sur une secrétaire compréhensive, elle me passe le médecin qui me dit que la meilleure chose à faire est d'aller aux urgences, ils prendront une radio et il verra un médecin. bon sang mais c'est bien sûr !! Je remercie très chaleureusement et je raccroche rassérénée. Les urgences... c'est partie pour une longue journée.

La morale de cette histoire est qu'au lieu d'être une mère et une citoyenne raisonnable et responsable, je gagnerais du temps et de l'argent à m'affoler et courir aux urgences pour le moindre bobo car la médecine de ville à quelques exceptions prêts n'est plus en mesure d'assurer son rôle !!
Bien sûr, dans le cas du fiston c'était la meilleure solution, si j'avais vu le médecin il m'aurait demandé de passer une radio, j'aurai du trouver un centre de radiologie un samedi sans rendez-vous et recourir chez le médecin pour arriver à la même chose sans gagner plus de temps, les urgences s'imposaient ! Mais dans le principe général, s'il avait eu une gastro ou une angine, je n'aurais pas pu consulter pareillement.

4 sept. 2009

Etre là, pas vraiment par hasard

... au bon endroit, au bon moment !!!!

La vie est ainsi faîte, je n'ai jamais donné crédit au hasard, je suis de ceux qui affirment : j'ai choisi ma vie, quelques soit les bonheurs, quelque soit la douleur des échecs, j'ai pris ma part et j'assume le reste.

Mais il existe bien des hasards, un retour de soirée en écoutant la radio, une émission de France Inter, le nom d'un blog jeté dans la nuit, un mois d'août tranquille qui se termine en une soirée où la première question est "ton blog c'est quoi déjà ?" Je n'avais pas de blog dans une soirée de blogger !
Heureusement, ça n'a pas fait de moi l'attraction de la soirée et j'ai fait de très belles rencontres. Ca m'a aussi permis de franchir le pas, je suis ici maintenant à livrer sur la toile mes réflexions, mes humeurs, mes idées. Je n'aurais jamais cru que rencontrer la bonne personne, au bon moment, celui où je suis posée, dans ma vie,
permettrait de m'exprimer avec autant d'aisance et d'envie qu'en ce moment précis.

La "zinfluence", confiance grâce à laquelle vous m'avez laissez tant de messages et d'encouragements aujourd'hui, j'ai même un troll de luxe, ne vous fâchez pas Monsieur Goux, j'ai visité votre blog et je connais votre valeur. Un message court par une journée pluvieuse de veille de week end, un après soirée arrosée où l'on a moins envie de disserter sur la bonne façon de faire tourner le monde et les messages qui arrivent les uns après les autres pour me souhaiter la bienvenue et m'affranchir, n'ayant pas pu répondre à chacun, je vous remercie très sincèrement de l'intérêt que vous m'avez porté.

Le hasard, il s'agit de le prendre et d'en faire quelques choses, peut importe les dangers, peu importe les déceptions, ils transforment nos vies si nous voulons la rendre encore meilleure.

Idéaliste moi ?


Absolument !

La société se meurt d'absence d'idéaux

Où il est encore question de rentrée, mais littéraire cette fois

De prime abords, Nothomb et Beigbeder, c'est pas ma tasse de thé, je n'ai jamais été intéressé à la lecture de leurs livres et franchement, leurs passages télé m'agacent au plus au point mais une émission littéraire dans le paysage audiovisuel français est toujours bonne à prendre, enfin le croyais-je bien innocemment !!
Donc, hier soir (oui mon billet n'est pas à la bonne heure, 1h04, mais j'arrive pas à changer ce paramètre), ils étaient les invités de l'émission "littéraire" de France 5 présentée par François Busnel et je n'ai pas vu l'étincelle de leur génie, pire encore, l'émission tout entière est d'une abyssale mièvrerie pas plus intelligente qu'un épisode de Secret Story, sissi j'assume, c'est certes moins vulgaire mais tout aussi bêtifiant !!)

Je ne comprends pas pourquoi, depuis Apostrophe, on a pas réussi à faire mieux de ces présentations faciles et insipides qui ne rendent pas service à la littérature, exception faite du regretté "Bateau livre" (que l'on peut retrouver sur le blog de son présentateur (http://fredericferney.typepad.fr/), qui par son lieu, son côté intimiste, invité au voyage à la découverte de ses auteurs.
Je ne vais pas vous la faire "c'était mieux avant", ce n'est pas le genre de la maison mais Apostrophe était une excellente émission qui permettait non seulement aux auteurs de faire connaître leur livre mais leurs présences sur le plateau véritable intrusion de leur univers dans le monde réel, amenaient à la discussion entre des protagonistes investis, parfois virulents donnant lieux à des empoignades mémorables ! Oui je sais, je sais, le combat des idées, la discussion un peu vive qui dépasse d'un cheveux le niveau intellectuel d'un enfant de 10 ans, ce n'est plus vendeur, pas assez trash, il faut du sang, de la sueur et des larmes pour faire de l'audimat ou alors, du bien consensuel pour endormir tranquillement les masses.

Je ne veux pas dire par là que la littérature doit seulement être une photographie sociale des romans réalistes, historiques et qu'elle ne doit pas laisser la place aux imaginaires les plus fous, c'est justement parce que l'imaginaire d'un auteur lui est propre, qu'il est intéressant de l'expliquer, le décortiquer, le confronter, le défendre, l'imposer pour le donner à lire. Une émission littéraire doit s'adresser au plus grand nombre mais doit rester exigeante avec elle même car le livre n'est pas un produit commercial comme les autres.

Là, en 1 heure, c'est bâclé ! de la promotion pure, les hits de M6 sont parfois mieux présentés, un jambon sous cellophane mieux vendu !! De la flagornerie pure, le présentateur adepte de Michel Drucker n'a visiblement invité que des gens qu'il aime (mais qu'il vouvoie ça fait mieux) et qui s'aiment, Nothomb qui fait sa Nothomb,en passant par Beigbeder qui prend des airs profonds sous prétexte qu'il a commis son 1er ouvrage autobiographique "sérieux", tout ce joli monde plaisante gaiement sur l'amitié, la proximité des uns avec les autres, s'esclaffe de blagues idiotes, inventant un couple improbable d'Amélie et Frédéric (qu'est ce que c'est drôle !!!!).

Les deux autres invités qui ont bien sûr eu leur séquence, brève, sans fioriture, si par inadvertence on avait envie d'en savoir plus, on y a qu'à acheter leur livre si mal mis en lumière, c'est toujours bon pour le business ; les pauvres, ils restent muets ... peut être sont-il eux aussi consternés par tout ce bavardage stérile et surtout inutile, une occasion gâcheé !

Une émission à oublier !

3 sept. 2009

rosa, rosam, rosas...

J'ai toujours été attentive aux vicissitudes de l'éducation nationale, je connais le système par mes souvenirs (plutôt bons mais lointains), par les témoignages (dépourvus d'objectivité) par les luttes des enseignants (relayées mais souvent de manière tendancieuse marquant leur manque d'adaptabilité aux changements nécessaires), par mes convictions de ce que doit être l'école républicaine. Depuis 4 ans, j'avoue, je me sens encore d'avantage concernée.

Si j'avais tenu, l'année dernière, le ministre de l'éducation nationale qui a eu l'impudence de réduire le boulot des maternelles à de vulgaires garderies d'enfants mal dégrossis, si j'avais pu dans les yeux l'interroger sur les motifs fallacieux qui justifiés son propos, je lui aurais expliqué qu'une société qui se respecte ne peut pas s'envisager de manière purement gestionnaire et comptable, je lui aurais soumis un cas pratique pour connaître son avis et recueillir ses conseils avisés...

Il est tant que je présente, le prétexte de mon billet, le fiston, 6 ans et demi, 1m22, 20kg tout mouillé, belle et forte personnalité, sensible, indépendante, volontaire. Il a appris à lire, seul, il a mis bout à bout les syllabes, les sons et enfin les mots ont pris un sens dans une phrase, puis une autre. Après la première surprise de le trouver à lire un samedi dans sa chambre, cela lui ressemblant terriblement !
A pâques, la maîtresse de grande section m'a convoqué pour me parler du “problème”, bien sûr je n'étais venue me vanter de cet état de fait, je pensais qu'il fallait laisser le temps agir, si des facilités étaient apparues en matière d'apprentissage, son développement affectif est celui d'un enfant de son âge et je n'ai jamais voulu le faire grandir plutôt que prévu sous prétexte qu'il avait des capacités ! L'enfance n'a pas besoin de rendement, ce n'est pas un retour sur investissement, ni pour l'état, ni pour les parents.
Cependant, il est indéniable que son avance a engendré des problèmes de comportement dus à l'ennui vraisemblablement qui nuit au bon déroulement de la classe. Manifestement, il a besoin d'être nourri, il le demande, j'ai donc souscrit à la proposition de la maîtresse de lui faire passer la classe de CP.

L'énoncé du “problème” peut être surprenant, puisqu'il s'agit plutôt ici de quelque chose de positif pour l'avenir de mon fiston mais j'ai compris depuis que l'éducation nationale qui est censée permettre d'instruire le plus grand nombre, c'est à dire en faite, l'élève médian, n'est pas prête aux spécificités de chacun des élèves, dans la difficulté comme dans la facilité, elle semble le considérer seulement comme un problème. Comment arriver à faire coïncider l'intérêt général par des programmes uniformes et le cas particulier de chaque enfant qui nécessite des adaptations pour chacun.

Voilà qui à mon sens remet en cause complètement la politique gouvernementale de suppression de postes dans les écoles car c'est bien grâce au nombre et à la diversité des personnelles qui la composent que chacun des enfants s'éveillent, s'épanouissent et s'accomplissent. C'est bien leur amour du métier et des enfants, la volonté de transmettre, l'abnégation et la conscience qui les caractérisent qui le permettent. Et si bien sur le nombre ne fait pas la valeur, ni la qualité, le manque est résolument ce qui mènera à l'échec. Il n'y a pas de contradiction à vouloir le bien être général et l'épanouissement de chacun, il suffit de s'en donner les moyens.

3 mois de réflexion et 2 mois de détente plus tard, j'ai hâte de tâter du terrain !
Nous n'avons pas appris ensemble à connaître l'école primaire, son fonctionnement, ses exigences. Nous n'aurons certainement pas beaucoup de temps pour en connaître les rudiments et nous adapter car déjà dans la cohue de la rentrée, seuls les parents de CP peuvent accéder à l'intérieur de la cour, il n'y a pas d'espace pour moi. Le fiston est en première ligne et je suis à ses côtés, confiante mais attentive, déterminée, je l'embrasse et l'accompagne avec un sourire et la promesse d'être bien là à 16h30.
Je n'ai pas d'appréhension à priori, juste ce petit pincement au coeur que l'on a devant une étape à passer, mon expérience de maman m'a jusqu'à présent gâté, je ne suis ni naïve, ni angélique mais je veux croire, aujourd'hui du moins, que c'est une belle et grande aventure qui nous attend car plus qu'un ministre, l'éducation nationale est faîte d'hommes et de femmes qui gardent au coeur, pour la plupart, des valeurs qui me ressemblent.

Je me lance...

C'est décidé, après deux passé sur les blogs des autres, après avoir participé au FAMOUS-ISSIMEKremlin des Blogs” en tant que squateuse invétérée, je me relance sur la toile. Je ne sais pas encore complètement le pourquoi et le comment mais j'en ai envie, vous m'avez donné l'envie, merci.

Et pis le temps, c'est pas valable comme excuse, y a qu'à éteindre la télé, toute façon, URGENCE c'est fini !


Excusez les maladresses de débutantes, je ne peux que progresser ! Quant aux conseils à tords et à travers, je ne demande que ça !

J'en ai listé quelques uns :

- éviter les fôtes d'ortografe, toujours gênantes pour la lecture,

- éviter les longues phrases redondantes, on s'aperçoit vite qu'en faite l'auteur n'a pas de sujet,

- trouver un axe et si tenir, à trop vouloir mettre d'idées dans le même billet, on s'y perd,

- s'engager,

- avoir un certain rythme,

- diversifier les sujets,

- surtout, rester connecté avec les autres (apprendre au plus vite les liens !!!)

- …

Allez, je m'lance !