22 juin 2012

La dette ? Quelle dette ?

Je copie colle le billet disponible sur le site quelques liens en plus glanés sur internénette pour découvrir qui sont les intervenants




23 juin 2012 : assises nationales de l’audit citoyen



Samedi 23 juin se tiendront à Paris les Assises nationales des Collectifs pour un audit citoyen de la dette publique. Ces collectifs se sont créés depuis l’hiver dans plus de 120 villes pour mettre en débat les fausses évidences sur la dette et travailler ensemble à des alternatives à l’austérité.
En perspective, une grande journée d’échanges, d’information et de mobilisation : une matinée de discussion sur les initiatives à venir, une après-midi de débats et un grand meeting européen à 18h à la rotonde de Stalingrad.
  • Samedi 23 juin 2012, programme des assises :
De 9h à 12h : travail en 3 ateliers à la Bourse du Travail (29 boulevard du Temple, Métro République)
  • Atelier 1: Comment poursuivre le travail d’expertise citoyenne ? (animation Esther Jeffers, Jean-Marie Harribey)
De 13h30 à 17h, dans la grande salle Eugène Hénaff de la Bourse du Travail
  • Le Tribunal de la dette (extraits)
A18h : grand apéro / meeting à la rotonde de Stalingrad : « Contre l’austérité en Europe, solidarité avec le peuple grec ! »
(Le tract du 23 juin est disponible en cliquant ici)
Le 17 juin, les Grecs vont voter, et peut-être élire une gauche qui refuse les plans d’austérité qui sont en train de détruire la Grèce. Face à cette perspective, une campagne de désinformation et d’intimidation a été déclenchée dans le pays et dans toute l’Europe. On voudrait faire croire au peuple grec qu’il doit choisir entre l’austérité ou le chaos.
En Grèce, en France et dans toute l’Europe, cette rupture est possible et nécessaire, malgré les  vociférations de ceux qui ne veulent à aucun prix renoncer à ce système néolibéral en faillite. Quel que soit le résultat des élections, le peuple grec sera l’objet de pressions insupportables pour poursuivre l’austérité.
C’est pourquoi samedi 23 juin, une semaine après les élections en France et en Grèce, le Collectif organise à l’occasion de ses Assises un grand apéritif – meeting contre l’austérité.

16 juin 2012

Dimanche là bas aussi on vote...



L'Homme qui fait peur
Emission là-bas si j'y suis du 23 mai 2012




Apéro-meeting de solidarité avec le peuple grec Rotonde de Stalingrad le 23 juin 2012


"Survivre au progrès"




http://survivingprogress.com/wp-content/uploads/2011/10/SP_Banniere_600x150_Noir-2.jpg

Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires... : l'accumulation des crises annonce-t-elle, comme l'affirme l'essayiste et écrivain canadien Ronald Wright, auteur du best-seller Brève histoire du progrès (Éditions Hurtubise, 2006), l'anéantissement de notre civilisation ? Est-il urgent de renoncer, comme il le préconise, à "l'illusion du progrès" qui s'est imposée à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d'avancées technologiques illimitées ? Tel est le fil conducteur de cette conversation avec de grands esprits de notre temps, illustrée par des images tournées sur plusieurs continents (Canada, États-Unis, Brésil, Moyen-Orient, Chine). Comme Ronald Wright, la primatologue Jane Goodall, l'écrivaine Margaret Atwood, le généticien David Suzuki, et bien d'autres chercheurs, penseurs et militants, dont quelques "repentis" du système financier, estiment que la course au profit et la loi du court terme, en détruisant l'environnement et les liens sociaux, conduisent l'humanité à sa perte. Leurs propos, aussi limpides que convaincants, replacent notre crise écologique et économique dans le temps long de l'évolution humaine. Les questions du progrès, de la dette, du partage des richesses et de l'épuisement des ressources sont ainsi radicalement mises en perspective."
 Présentation Arte+7 vidéo indisponible

A retrouver ici




4 juin 2012

David contre Goliath...


Parfois c'est David qui gagne... Petit rappel des faits ici et les émissions diffusées

En gros, munis chacun d'une action, des anciens salariés de Moulinex, de Petit Casino accompagnés de journalistes de Fakir étaient venus demander des comptes à J.C Naouri lors de l'Assemblée générale du groupe Casino en avril 2010.

Le groupe avait porté plainte pour diffamation contre le Fakir et l’émission Là-bas si j'y suis qui avait diffusé « CASINO et son président, Monsieur Jean-Charles Naouri sont les victimes d’un véritable acharnement médiatique piloté par le journal FAKIR. » rien de moins !!!
En avril 2011, ils récidivaient, la prochaine était pour bientôt... Visiblement, J.C. Naouri redoutait une nouvelle incursion et à retirer sa plainte en diffamation contre le journal et l'émission radiophonique



Du sport, de l'argent, des valeurs...

J'aime le tennis depuis l'enfance, enfin j'aime surtout regarder le tennis à la télévision, c'est moins fatiguant mais passionnant !!!
Autant vous dire que chaque année à la même époque, c'est à dire maintenant, je suis scotchée devant Roland Garros, enfin parfois, il m'arrive d'y faire déroger mais seulement pour d'excellentes raisons...
Hier donc, les matchs de Federer, de Djokovic étonnants et puis Jo-Wilfried Tsonga, Ahh Djo ! j'ai un petit faible pour lui... Bon, je ne vais pas vous raconter le match (saviez qu'à regarder) mais je ne sais pas si c'est mon état d'esprit actuel, les batailles, les luttes à mener... mais je n'ai pas pu m'empêcher de me souvenir de ce mois de janvier 2008, à l'open d'Australie, alors qu'il faisait enfin une percée dans le tennis mondial professionnel en se hissant en final de son premier Grand Chelem et ce grain de sable qui était venu se glisser dans ma béate admiration... Entre la demi-finale où il avait battu dans un match magnifique, haletant, Rafaël Nadal et la finale contre Djokovic passé complètement à côté, il était devenu en une nuit, résident suisse ! Est ce la dotation promise qui a donné à son staff l'idée de déménager ?

Toujours est-il que je trouve dommage que tous ces sportifs français n'aiment pas suffisamment le peuple français pour partager notre bien commun en payant leurs impôts en France. On parle de précarité de la carrière des sportifs, les blessures, les fins de carrières à 35 ans maximum pour justifier la nécessité "de sécuriser" leurs revenus engrangés sur une courte période. Sauf que nombre d'exemples montrent que le sportif se recycle très bien de nos jours, en commentateurs "experts" des évènements sportifs dans les médias, en politique, non je ne les citerai pas... savez qu'à réfléchir un peu ! Et puis la précarité, excusez moi mais comme argument "ça se pôse là", non !

J'ai pris à dessein cet exemple, parce que c'est le tennis, parce que c'est Djo et que je connais, je suis et j'aime ça mais ce n'est pas un cas isolé dans les sports qui rapportent, ce n'est pas non plus un sujet franco français... Certes, ils ne nous doivent rien, ils nous enthousiasment, nous font rêver et ils souffrent à l'entraînement, sur les cours mais c'est leur boulot, comme le mineur va à sa mine et ils sont plutôt bien payés pour !

Je ne leur demande pas l'exemplarité dans tout, ceux ne sont pas des sur-hommes.  Les médias leur donnent une telle importance, intérêt bien compris c'est entendu, l'argent va à l'argent, le modèle économique des évènements sportifs est semblable à tous les autres, leurs rentabilités reposent sur leurs diffusions dans les médias nationaux, internationaux, les sponsors, les retombées publicitaires qu'ils génèrent et plus le sport est "populaire", plus il rapporte, plus leurs têtes d'affiches sont bien payés. C'est encore nous qui sommes au cœur du système mais ce sont bien les puissants qui en tirent les bénéfices.
 Les sportifs ne sont qu'un maillon et peut être ne sont ils pas conscient de la perversion du système, des dérives outrancières voire malhonnêtes. Cependant, on pourrait attendre d'eux qu'ils se comportent en citoyen respectueux des valeurs de solidarité et d'esprit d'équipe attachés généralement au Sport ou plutôt qu'ils l'appliquent au delà de leurs seuls intérêts.

Comment partager complètement leurs joies, leurs déceptions ou même leurs peines, comment croire à leurs discours devant les caméras après leurs exploits et comment ne pas hurler quand ils réclament notre générosité pour tel ou tel cause dont ils sont fiers d'être les porte-paroles alors même qu'ils accordent si peu de prix à l'effort commun...
Dans le monde que je voudrai aider à bâtir, je ne déteste pas l'argent mais l'abus d'argent et ce qu'il représente, aujourd'hui, dans nos sociétés occidentales, la vacuité des valeurs misent en avant comme modèles pour nos enfants auxquels on voudrait continuer à apprendre que les rapports humains, le partage et la générosité sont au dessus de tout. 

Il y a toujours une bonne émission à écouter sur là-bas si j'y suis

2 juin 2012

Etranges étrangers

Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel 
hommes des pays loin 
cobayes des colonies
Doux petits musiciens
 
soleils adolescents de la porte d’Italie 
Boumians de la porte de Saint-Ouen
Apatrides d’Aubervilliers
brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris
ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied au beau milieu des rues 
Tunisiens de Grenelle 
embauchés débauché
manœuvres désœuvrés
Polacks du Marais du Temple des Rosiers 


Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone 

pêcheurs des Baléares ou bien du Finisterre
rescapés de Franco 
et déportés de France et de Navarre
pour avoir défendu en souvenir de la vôtre
la liberté des autres 

Esclaves noirs de Fréjus
tiraillés et parqués
au bord d’une petite mer 
où peu vous vous baignez

Esclaves noirs de Fréjus 
qui évoquez chaque soir 
dans les locaux disciplinaires
avec une vieille boîte à cigares 
et quelques bouts de fil de fer 
tous les échos de vos villages 
tous les oiseaux de vos forêts
et ne venez dans la capitale
que pour fêter au pas cadencé
la prise de la Bastille le quatorze juillet

Enfants du Sénégal
dépatriés expatriés et naturalisés 

Enfants indochinois
jongleurs aux innocents couteaux 
qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés 
de jolis dragons d’or faits de papier plié 
Enfants trop tôt grandis et si vite en allés 
qui dormez aujourd’hui de retour au pays 
le visage dans la terre
et des bombes incendiaires labourant vos rizières 


On vous a renvoyé 
la monnaie de vos papiers dorés
on vous a retourné 
vos petits couteaux dans le dos Étranges étrangers 
Vous êtes de la ville 
vous êtes de sa vie 
même si mal en vivez 
même si vous en mourez. 

Jacques PRÉVERT   Grand bal du printemps
(La Guilde du Livre,1951 ; Éditions Gallimard,1976 )
      emprunté au site de Martine Storti


Un étrange étranger
Ridan 2012

29 mai 2012

Militants

C'était la fête ce week end à Presles dans le val d'oise, la fête annuelle de Lutte ouvrière, le soleil était au rendez vous, l'organisation parfaite, l'ambiance familiale et chaleureuse. Devinez quoi, les militants de Lutte Ouvrière sont des gens comme vous et moi, loin des clichés, des rumeurs, on peut apprendre à la fête de Lutte Ouvrière, dans le pluralisme et la diversité, on peut chanter "Aline pour qu'elle revienne", on peut voir "The Artists" en plein air... Bien sur, il y a des débats politiques, des discours engagés mais personne n'est tenue d'assister, de participer. Le meeting de Nathalie Artaud dure 40mn et même s'il se termine par l'Internationale le point levé, je n'ai pas vue d'embrigadement ni même de transe... Les militants de Lutte Ouvrière veulent juste quelque chose de plus, construire un monde, une société où chacun aurait sa place, dans le respect des autres et pour le bien tous...
On a dit beaucoup de choses sur ce parti qui n'a pas changé de nom, d'idées, de messages, de revendications, ni même de visée électorale depuis sa création. Du sectarisme, de l'archaïsme, dans un monde qui évolue sans cesse mais le croit on pour le bien de l'humanité tout entière ou pour seulement un petit nombre ? Une fidélité à la lutte sans faille et sans concession pour défendre les intérêts des travailleurs, le très célèbre "Travailleurs, travailleuses" a fait sourire dans nombre de chaumières et pourtant, le capitalisme, qu'une partie de la gauche a digéré dans la sociale démocratie, de la détention des moyens de production jusqu'au capitalisme financier d'aujourd'hui, ne repose toujours que sur deux choses, l'exploitation de l'homme par l'homme et la consommation des masses. J'utilise à dessein des grands mots qui en 2012 n'ont plus le droit de cité... Mais il s'agit bien encore aujourd'hui d'une lutte des classes à mener.

Certes, la désindustrialisation a rendu marginale les grèves des ouvriers. Marginale en temps de crise ou fatalité ?  Les médias institutionnels en font des brèves, quand ils ne cherchent pas à les décrédibiliser par des questions orientées comme David Pujadas face à Xavier Mathieu en avril 2009.
Quelques documentaires racontent aussi les luttes, souvent diffusés sur des chaînes confidentielles de la TNT. Elles servent bien souvent de prétexte aux mêmes discours éculés lors des débats, qu'on n'a pas le choix, dans la mondialisation actuelle que faire des sacrifices. Elles servent aussi de repoussoir à toutes velléités revendicatives des autres catégories de travailleurs "mieux lotis" dans des secteurs "plus porteurs" ou aux jeunes denrées fraîches et malléables qui entrent sur le marché du travail, peu soucieux de leurs heures, de leurs rémunérations, permettant de faire accepter des conditions de travail toujours plus difficiles, toujours moins reconnues et valorisées, en faire plus, c'est s'investir, montrer qu'on mérite la confiance de nos employeurs. Cette chaîne, invisible aujourd'hui, nous lie encore, de dominant à dominé, compétences, professionnalisme ne sont pas les critères de jugement qui garantissent la valorisation du travail effectué.

La conscience professionnelle, les rapports sociaux, la solidarité sont autant de facteurs utilisés dans les entreprises pour faire avancer les travailleurs sans jamais rien leurs lâcher. Comment ont ils pu se laisser berner par le "travailler plus pour gagner plus" quand on y passe déjà 8h par jour et qu'il faut mener une vie de famille, élever les enfants pour éviter qu'ils soient délinquants ?
Les contrats précaires, les temps partiels, la flexibilité des horaires n'enchaînent ils pas bon nombre de travailleurs sans leur permettre de vivre décemment ?
Pourquoi la solidarité de proximité n'arrive-t-elle pas à se généraliser dans un mouvement de masse, collectif, international ?
Nous pouvons si nous le voulons renverser leur hiérarchie des valeurs, sans pour autant renier nos modes de vies, ils ont plus besoin de nous que le contraire. Ils ne gagnent la partie que parce qu'on nous nous opposons les uns aux autres à l'intérieur d'une même classe. Les grèves à la SNCF ou la RATP en sont le plus affligeant symbole "la prise en otage des honnêtes travailleurs par des nantis" Que sait on de leurs conditions de travail, de leurs revendications ? Qu'importe, les médias filment et dispensant la bonne parole pour permettre au pouvoir de légiférer sur le service minimum... Belle avancée sociale mais pour les employeurs !!!!

Alors oui, le message archaïque de Lutte Ouvrière est encore d'actualité et ce n'est pas à l'aristocratie médiatique de nous imposer, par les choix peu démocratiques de leurs éditoriaux allant jusqu'à contester l'égalité du temps de paroles obligatoires en période électorale pour tous les candidats, ce qu'on doit entendre, penser ou dire. Le sacro-saint "c'est le public qui le demande ou qui choisit" n'est qu'une vaste fumisterie, toute autre parole est confisquée au plus grand nombre, l'exposition médiatique annuelle est consacrée aux défenseurs d'une pensée unique, protéiforme mais unique. Le sectarisme, c'est bien eux qui le pratique, en ne délivrant au fil des émissions toujours qu'un seul message, ne défendant les seules valeurs d'un système qui en fonctionne que pour eux, celles d'un petit nombre de privilégiés qui concentrent dans leur main tous les pouvoirs, politiques, financiers et médiatiques.
Et nous, nous les laissons faire, en colmatant parfois quelques brèches dans des associations ou en leur faisant des chèques pour se donner bonne conscience...

Alors oui, je suis infiniment respectueuse des militants de Lutte Ouvrière qui depuis toutes ces années n'ont pas changé de cap, de nom, d'idéal parce que cet idéal devrait être partagé par tous.
Ce n'est pas méconnaître l'histoire, les peuples ni renier les cultures que d'affirmer, "je n'ai qu'une seule patrie, celle de l'humanité" Le monde a peut être changé en un siècle mais le rapport de force entre les hommes n'a pas, lui, tellement évolué...

Pour finir en musique, une découverte et en live, c'est encore meilleur...




24 mai 2012

Juin 36.... d'actualité !

Je vous invite à écouter l'émission du jeudi 17 mai de "Là-bas si j'y suis"
La vie est à nous : 1936, le Front Populaire


Je reprends ci-dessous la présentation du site :

"Le retour de la Gauche donne envie d’aller revoir les époques où elle fut au pouvoir.

En mai 1936, la victoire électorale du Front Populaire fut suivie d’une explosion sociale sans précédent qui débordait syndicats et partis. On connaît le résultat : congés payés, quarante heures, la dignité reconquise, un souffle neuf.

Les lendemains ne chantèrent pas autant que l’espéraient ceux qui, pour la première fois, voyaient la mer. N’empêche, le peuple en lutte prit conscience de son pouvoir de changer la vie. Et depuis, malgré toute sa puissance, le Parti de la Presse et de l’Argent ne lui en a pas fait perdre le goût."

Témoignages, archives, entretien avec l’historienne
Danielle Tartakowsky.

22 mai 2012

20000 manifestants selon la police...

ATTAC France organisateur du déplacement avait prévu 3 bus au départ de Paris. Premier point sur les évènements des deux derniers jours, malgré l'interdiction, des manifestations ont eu lieu dans le centre ville, 400 arrestations.
Le maire de Francfort qui avait voulu interdire toutes les manifestations a reculé, nous serons bien dans la rue demain après midi mais nous sommes prévenus, le dispositif policier sera impressionnant, un numéro de téléphone d'une assistance juridique nous est donné en cas de problème. Les indignés du collectif Occupy Frankfurt qui campaient depuis 7 mois ont été évacués dès mercredi  
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Le voyage a duré toute la nuit. Nous arrivons au petit matin à "Baseler Platz". C'est de là que partira la manifestation, pour le moment, Francfort est encore endormie. D'autres cars doivent arriver de Strasbourg, Lille, Rennes, nous devrions être environ 400. Nous avons rendez vous en fin de matinée au siège d'ATTAC Allemagne pour une prise de contact et de précisions sur l'organisation de la journée. Il est important que nous préparions banderoles et slogans en français pour montrer le caractère européen et solidaire des revendications.
Pour le moment, nous nous dispersons par petits groupes dans la ville. La première impression d'une ville encore endormie est vite chassée, un impressionnant dispositif policier se met en place, les voitures vertes et bleues bouclent le quartier des affaires, ce que Bloccupy voulait faire, les forces de l'ordre s'en sont chargées... de quoi avait il vraiment peur ? Devant la BCE des barrières sont dressées, la télévision allemandes a planté une énorme caméra, quelques touristes prennent des photos des tentes vidées.
A midi dans le parc, les groupes arrivent progressivement, l'ambiance est presque festive. Malgré le barrage linguistique les sourires montrent la reconnaissance de chacun devant se rassemblement européen, solidaire et combatif. Le temps est venu de montrer notre refus de la fatalité. Nous sommes les 99% malgré les pouvoirs politiques soutenues pas l'élite médiatique, les européens peuvent et veulent dire non, à l'austérité, au mépris de leurs votes de 2005 pour une Europe sociale et la condamnation des responsables de la crise qui veulent mettre les peuples à genou pour préserver leurs privilèges et l'austérité voulue par la troïka, au mépris de toute justice. 

Réussir ensemble cette manifestation, c'est montrer aussi que la solution ne passera pas le repli sur soi-même, le nationalisme et l'exclusion. Ensemble nous pouvons et nous devons lutter, "El pueblo unido jamas sera vencido"



Le reste de la manifestation a été repris,  ici, ou encore .

Des vidéos sont en ligne et les sites d'ATTAC, du Collectif pour une audit de la dette et le CADTM.

A noter aussi, les banderoles de la CGT, du NPA, du SNES FSU, Gauche solidaire... dans le cortège.


Dimanche après midi, les indignés ont pu réintégrer leur camps.


"Pour toutes ces raisons, je suis indigné/e.
Je crois que je peux tout changer.
Je crois que je peux y contribuer.
Je sais que, tous ensemble, nous le pouvons.
Rejoins-nous. C'est ton droit. »
d'Athènes à Wall Street
# indignés !
Échos d'une insurrection des consciences
Zones, Paris 2012, 197 pages, 14,50 euros
Didier Epsztajn

"Nous luttons pour une société dans laquelle tout le monde est important"

18 mai 2012

Plans de bataille

Dans la lutte entre "les marchés", l'ennemi sans nom et sans visage du nouveau président de la république et les peuples européens, chacun doit affûter ses armes... J'ai voté NON au traité européen de 2005, je ne crois pas à cette Europe là, c'est pourquoi ce samedi, je serais présente à Francfort pour réclamer LE CHANGEMENT, nous lui opposerons le Front des peuples. Si c'est ce que souhaite notre nouveau président, qu'il entende aussi NOS VOIX.
ATTAC
CAC

Audit de la dette

Décidément excellente, l'émission de Daniel Mermet, tous les jours de 15 à 16h sur France Inter ou à retrouver sur le site http://www.la-bas.org/ à consacrer 2 émissions la semaine dernière à donner un point de vue différent sur la situation en Grèce et sur "La Dette" en Europe en donnant la parole à Eric Toussaint qui milite depuis longtemps au sein de CADTM Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde.


13 mai 2012

C'est la lutte... première pression syndicale

Vendredi 11 mai, le site Unilever de Fralib (propagande patronale) usine à Gémenos est occupée (propagande médiatique) par des salariés (lutte syndicale) ...

Déjà le nouveau président qui sera mardi officiellement investit fasse à son destin... tenir ses promesses ou rassurer Mme MERKEL et le capitalisme financier qui décide de nos vies.

ATTENTION MOMENT CRUCIAL ! (pour mémoire et à réécouter un peu plus loin sur ce blog article Le Plan de Bataille des Financiers)

Le changement c'est maintenant...


Législatives... où, quand, comment manger son chapeau !!!

Pour mémoire EELV = 1,5% à la présidentielle et on vient chercher des poux à Melenchon (11,2% à la présidentielle) à Henin Beaumont pour sauver le PS dans le nord Pas de Calais ! Hum... une question de photogénie peut être ?


Xie arrondissement, hier. Alors que Cécile Duflot (EELV), parachutée dans la 6e circonscription (XIe-XXe) pour les législatives de juin, distribuait des tracts en faveur de François Hollande sur le marché Charonne, Danièle Hoffman-Rispal, la députée socialiste sortante à qui elle prend la place en vertu des accords EELV-PS, faisait elle aussi campagne.



et pendant ce temps là sur de bonnes ondes :



 mais nous pourrions aussi reparler, ou plutôt enfin parler de La révolution en Islande, du Printemps Erable et tellement d'autres sujets   VIVE LA MEDIACRATIE !!!!

Le plan de bataille des financiers

Les financiers au coin du bois

Précéder du répondeur de "Là-bas si j'y suis" hommage à Raymond Aubrac. Vous pouvez aussi l'écouter parler de résistance avec Lucie Aubrac dans une émission de 2007 "Le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent"



12 mai 2012

Rendez vous des possibles...

La Révolution Erable
Serge Halimi
François Ruffin

J'ai décidé de me faire le relai de ceux qu'on ne voit pas, n'entend pas dans les médias traditionnels ou si peu et à des heures indécentes... Parce que leur médiatisation pourrait donner l'idée à tous, que non seulement nous pouvons réfléchir autrement, que nous ne sommes pas seuls à y croire et que SI l'ennemi a bien DES VISAGES. Nous, pouvons décider de nous battre et de défendre des droits, des valeurs et des intérêts, ensemble ! Une autre société est possible, pas seulement basé sur les valeurs financières, la consommation en masse et la lobotomie de TF1. Où chacun et tout le monde peut avoir une place, libre, choisie et respectée, faire des choix et les l'assumer

Des exemples :


8 mai 2012

Pour ne pas se rendormir sur nos canapés...

Lisons, regardons écoutons et posons nous une question : pourquoi ne sont ils pas davantage diffusés dans les grands médias télévisuels

 "Avril 2002"  ...
Là-bas si j'y suis

Serge Halimi - Le Monde Diplomatique auteur des "Les nouveaux chiens de garde" publié en 1997 - documentaire sortie en janvier 2012 (reprise et extraits de Paul Nizan "Les chiens de garde" 1932)
Loïc Wacquant sociologue apparait dans "la sociologie est un sport de combat" et "Attention Danger Travail" documentaires de Pierre Carles
Ignacio Ramonet ancien directeur du Monde Diplomatique (dirige l'édition espagnol du mensuel)- Fondateur d'ATTAC

Parce que la victoire de FH n'est pas suffisante...

Je reproduis ici in extinso l"article d'ATTAC au lendemain de l'élection

Après la défaite de Sarkozy : vers un juin 1936 européen




Attac se réjouit de la défaite de Nicolas Sarkozy, qui pourrait représenter la première défaite politique en Europe pour les tenants de l' hyperaustérité.  Elle sanctionne l’arrogance d’un président au service d’une oligarchie insatiable. Elle exprime la résistance populaire aux politiques d’austérité, qui s’est manifestée en France par le grand mouvement de 2010 contre la réforme des retraites. Elle suscite l’espoir des peuples d’Europe du Sud, confrontés aux terribles ravages des politiques de la « Troïka », Commission européenne, BCE et FMI. Surtout qu’au même moment se dessine une percée historique de la gauche de résistance aux élections législatives en Grèce, avec une chute des deux partis de gouvernement qui ont mené aux plans d’austérité et à la débâcle du pays.
Mais si le soulagement est grand, l’espoir est fragile. La pression des marchés financiers va monter dans les semaines qui viennent pour contraindre François Hollande à ratifier le Pacte budgétaire imposé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, avec en guise de « renégociation » quelques vagues déclarations et mesurettes européennes sur la croissance. Ce nouveau traité qui interdit les déficits publics et impose une austérité sans limite, doublée d'un productivisme aveugle qui met à mal la nature, le travail et le travailleur, va pourtant enfoncer l’Europe dans la dépression.
La social-démocratie française et européenne n’a pas encore pris la mesure des ruptures nécessaires pour inverser la tendance. Pourtant les forces progressistes n’ont aucun droit à l’erreur. En cas d’échec en France, la droite et l’extrême droite, dont les convergences xénophobes et autoritaires s’affirment aujourd'hui sans ambigüité, ramasseront la mise de la déception et du désespoir.
Il y a un moyen, et un seul, pour les citoyens d’empêcher cela : la mobilisation sociale, l’intervention directe dans les affaires de la cité. A l’image de juin 1936, mais dans une dynamique d’emblée européenne, nous pouvons imposer nos exigences pour répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques mises à mal par les politiques actuelles. Renforçons nos syndicats, nos associations, nos partis progressistes ; occupons les places, les espaces publics ; imposons un débat démocratique sur les politiques économiques et sociales, en particulier au plan européen, avec un référendum sur le Pacte budgétaire. Les 18 et 19 mai nous serons des dizaines de milliers à Francfort, à l’appel des mouvements sociaux allemands, pour dire à la Banque centrale européenne : stop à l’austérité, oui à la solidarité !

Attac France, le 6 mai 2012



Pour en savoir plus :
http://www.france.attac.org/evenement/toutes-et-tous-francfort-du-17-au-19-mai

Le tribunal des banques

A vous de juger !

L'Islande un modèle à suivre


photo emprunté : http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/

Je vous invite à aller voir pour comprendre que la politique européenne n'est en rien une fatalité mais le CHOIX des peuples à disposer d'eux même...
La révolution citoyenne c'est possible