J'ai regardé hier soir, l'excellente émission de Samuel Etienne "7 à voir" qui n'en est pas à sa première !
Était invité Nicolas Hulot, sur le personnage, j'ai toujours eu quelques doutes, trop souvent à asséner des vérités écologiques et donner des leçons quand la réalité sociale du salarié moyen se dégrade, bref je ne suis pas une fan.
Pourtant hier, faisant la promotion de son documentaire "le syndrome du Titanic", il m'est apparu changé, son discours, je le résume comme je l'ai compris :
Remettre l'homme au coeur de l'économie pour lui permettre d'assumer demain les enjeux écologiques, une planète à léguer aux futurs générations.
Là forcément, j'adhère.
Davantage que le discours de principe, Nicolas Hulot va au fond des problèmes, dénonçant la course effrénée à la consommation et le partage des richesses entre le nord et le sud.
Il n'est pas contre le progrès, mais le progrès ne doit pas à court, moyen et long terme nuire à l'être humain quelqu'il soit, d'où qu'il soit !
En se remettant en cause dans sa propre conception de la planète, il nous remet tous face à notre réalité de vouloir toujours consommer plus, j'abhorre depuis longtemps cette statistique qui fait qui dans notre société semble être toujours une bonne nouvelle "la hausse de la consommation", peut importe comment, peut être pourquoi, peut être importe au prix de quelle valeur.
Ne pouvons nous pas trouver une autre manière d'assurer notre avenir économique, qui ferait moins de mal aux premiers acteurs, les salariés qui sont trop souvent la variable d'ajustement au mépris de millions de vie.
Je n'ai pas de réponse, la seule chose que je sais c'est que chaque matin je ne me lève pas pour gagner ce qu'il me faudra dépenser pour un nouveau téléphone ou une nouvelle voiture, une console dernière génération ou la dernière jupe à la mode. On confond souvent besoin et plaisir, on confond souvent posséder et être heureux.
Je vous propose de voir la vidéo de l'émission sur le site France 3 après la 35mn jusqu'à environ la 60ème.
Je voudrais pour finir, renvoyer au dernier billet de steph qui nous parle de sa réalité professionnelle actuelle et lui assurer mon soutien.
Deux ajouts le 6 octobre pour poursuivre :
Dorham : Tous dégradés
Mon Mulhouse : le Guillon du jour
Était invité Nicolas Hulot, sur le personnage, j'ai toujours eu quelques doutes, trop souvent à asséner des vérités écologiques et donner des leçons quand la réalité sociale du salarié moyen se dégrade, bref je ne suis pas une fan.
Pourtant hier, faisant la promotion de son documentaire "le syndrome du Titanic", il m'est apparu changé, son discours, je le résume comme je l'ai compris :
Remettre l'homme au coeur de l'économie pour lui permettre d'assumer demain les enjeux écologiques, une planète à léguer aux futurs générations.
Là forcément, j'adhère.
Davantage que le discours de principe, Nicolas Hulot va au fond des problèmes, dénonçant la course effrénée à la consommation et le partage des richesses entre le nord et le sud.
Il n'est pas contre le progrès, mais le progrès ne doit pas à court, moyen et long terme nuire à l'être humain quelqu'il soit, d'où qu'il soit !
En se remettant en cause dans sa propre conception de la planète, il nous remet tous face à notre réalité de vouloir toujours consommer plus, j'abhorre depuis longtemps cette statistique qui fait qui dans notre société semble être toujours une bonne nouvelle "la hausse de la consommation", peut importe comment, peut être pourquoi, peut être importe au prix de quelle valeur.
Ne pouvons nous pas trouver une autre manière d'assurer notre avenir économique, qui ferait moins de mal aux premiers acteurs, les salariés qui sont trop souvent la variable d'ajustement au mépris de millions de vie.
Je n'ai pas de réponse, la seule chose que je sais c'est que chaque matin je ne me lève pas pour gagner ce qu'il me faudra dépenser pour un nouveau téléphone ou une nouvelle voiture, une console dernière génération ou la dernière jupe à la mode. On confond souvent besoin et plaisir, on confond souvent posséder et être heureux.
Je vous propose de voir la vidéo de l'émission sur le site France 3 après la 35mn jusqu'à environ la 60ème.
Je voudrais pour finir, renvoyer au dernier billet de steph qui nous parle de sa réalité professionnelle actuelle et lui assurer mon soutien.
Deux ajouts le 6 octobre pour poursuivre :
Dorham : Tous dégradés
Mon Mulhouse : le Guillon du jour
on confond toujours luxe et besoin dans notre société moderne ou la frontière entre les deux principes est mince. Individualisme, jalousie, prétexte pour posséder plus et encore plus que l'autre. Tout est vicié. Au point qu'on s'endette.
RépondreSupprimerMerci pour ton soutien, tu as raison et j'ajouterais que la réalité sociale des gens ne permet pas toujours de s'emparer des enjeux du collectif, quand l'individu ne peut rien seul.
RépondreSupprimerEt c'est pour ça, qu'on encaisse mal ces discours moralisateurs assénés depuis quelques temps.
Nicolas Hulot a raison de rappeler que nous nous "consumons", mais nous donne t-il les clefs pour réellement changer les choses ? Malheureusement pas me semble t-il... ou peut être dans l'éducation, quand il dit que c'est propre à l'homme de devoir s'imposer des limites...
j'irai même plus loin, ma société de consommation n'a pas apporter la liberté mais bien le contraire, c'est un enchaînement moderne , soit mais un asservisemment tout de même, à nos envies, à nos passions... et provoque beaucoup d'inégalité, beaucoup de frustration. Et lorsque les gens sont pris à la gorge, il n'y a que 2 solutions, soit ils explosent et c'est la violence soit ils se taisent et subissent sans avoir le courage de se battre et là les dominants économiques ont gagné.
RépondreSupprimerHello,
RépondreSupprimerC'est une bonne question ...
Merci pour le lien .
En complément j'ai fais un autre article sur Mon blog Bio qui est plus ... ;-)
@ +
Bésitos
bsr, j'ai recherché ton blog bio, je l'ai pas trouvé, tu m'donnes l'adresse
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