J'étais parti pour faire un billet sur les deux sujets du moment, la reprise du mouvement en Guadeloupe et le référendum en Martinique et en Guyane. Tout d'abord un constat, on ne parle que trop peu souvent (pour ainsi dire jamais) des actualités aux Antilles alors, avant de dire n'importe quoi, je vous livre un article de France Antilles sur le sujet, ainsi que le billet d'André Jean Vidal.
J'ai appris en vivant quelques temps là bas que notre point de vu de "métropolitains" est trop souvent déformé par nos préjugés et notre méconnaissance des sujets quotidiens là bas ! Nous jugeons trop souvent sans savoir et les politiques décidées à Paris ne servent jamais à rien.
Tout d'abord un mot sur la Guadeloupe car vous lirez l'essentiel ici, j'ai été impressionné l'année dernière par l'engagement et le courage dont avait fait preuve la population dans cette longue lutte. Je ne suis pas sûre que l'on soit capable ici d'une telle mobilisation.
Je suis assez surprise des résultats du référendum tant en Martinique qu'en Guyane, ci après quelques réactions sur place.
Est ce la peur, la crise, la peur de la crise, une mauvaise campagne ou comme veut nous le faire croire la Ministre, l'attachement indéfectible à la République ? les avis sont partagés, je crois qu'en à moi que le moment était politiquement bien choisi pour un tel résultat avec une double utilité pour le gouvernement : discréditer les élus qui ont fait campagne pour le oui avant les régionales et le statu quo.
Mais ce résultat n'est pas bon, très loin de là et c'est bien l'image de notre République qui se joue là bas mais pas celle qu'on croit.
L'asservissement économique qu'exerce l'Etat français empêche tout développement d'une économie locale appropriée. Qu'importe les cocotiers pour touristes, quand des bateaux déversent la consommation européenne dans les ports au mépris des agriculteurs locaux, quand la majorité de la population survie grâce aux aides sociales sans avenir, sans dignité que celle rendu par 44 jours de lutte.
Oui les clichés existent, parce que l'Etat les faits exister, L'Etat paie et paye cher sa fusée de Kourou mais pas aux prix des contribuables comme on voudrait nous le faire croire mais celui des populations sur place.
On dit ses régions sous perfusion mais le médecin prescripteur est bien l'artisan de la douleur mais jamais le médecin traitant.
Pour une autonomie choisie, assumée qui mènerait à l'indépendance, il faudrait la préparer et c'est bien là le moindre que l'Etat français en donne les moyens, de vrais moyens et ça pour sa fusée, il n'a aucune envie de le faire.
J'ai appris en vivant quelques temps là bas que notre point de vu de "métropolitains" est trop souvent déformé par nos préjugés et notre méconnaissance des sujets quotidiens là bas ! Nous jugeons trop souvent sans savoir et les politiques décidées à Paris ne servent jamais à rien.
Tout d'abord un mot sur la Guadeloupe car vous lirez l'essentiel ici, j'ai été impressionné l'année dernière par l'engagement et le courage dont avait fait preuve la population dans cette longue lutte. Je ne suis pas sûre que l'on soit capable ici d'une telle mobilisation.
Je suis assez surprise des résultats du référendum tant en Martinique qu'en Guyane, ci après quelques réactions sur place.
Est ce la peur, la crise, la peur de la crise, une mauvaise campagne ou comme veut nous le faire croire la Ministre, l'attachement indéfectible à la République ? les avis sont partagés, je crois qu'en à moi que le moment était politiquement bien choisi pour un tel résultat avec une double utilité pour le gouvernement : discréditer les élus qui ont fait campagne pour le oui avant les régionales et le statu quo.
Mais ce résultat n'est pas bon, très loin de là et c'est bien l'image de notre République qui se joue là bas mais pas celle qu'on croit.
L'asservissement économique qu'exerce l'Etat français empêche tout développement d'une économie locale appropriée. Qu'importe les cocotiers pour touristes, quand des bateaux déversent la consommation européenne dans les ports au mépris des agriculteurs locaux, quand la majorité de la population survie grâce aux aides sociales sans avenir, sans dignité que celle rendu par 44 jours de lutte.
Oui les clichés existent, parce que l'Etat les faits exister, L'Etat paie et paye cher sa fusée de Kourou mais pas aux prix des contribuables comme on voudrait nous le faire croire mais celui des populations sur place.
On dit ses régions sous perfusion mais le médecin prescripteur est bien l'artisan de la douleur mais jamais le médecin traitant.
Pour une autonomie choisie, assumée qui mènerait à l'indépendance, il faudrait la préparer et c'est bien là le moindre que l'Etat français en donne les moyens, de vrais moyens et ça pour sa fusée, il n'a aucune envie de le faire.
J’ai une autre vision des choses… Les désirs d’autonomie sont somme toute assez marginaux là-bas. Bruyants, actifs, mais marginaux.
RépondreSupprimerLa solution qui leur était proposée ne leur a pas convenue car les DOM devenus « autonomes » par le biais de l’article 74, se sont transformés en désert ou en république bananière…
Certainement que les problèmatiques sont différentes en Guyane, Martinique et en Guadeloupe.
RépondreSupprimerD'ailleurs pour cette dernière qui ne participait pas à ce réferendum, on dit Elie Domota indépendantiste, mais la population ne serait pas non-plus pour une indépendance, mais plutôt pour un statut particulier qui permettrait une meilleure autonomie.
Je crois que ces territoires ont surtout besoin d'une aide au développement qui diminuerait le chômage très important avant d'être totalement autonome.
Cela demande un travail de préparation qui n'a certainement pas été fait en un an.
Quel budget, quel crédit pour quel développement, beaucoup de questions qui restent sans réponse si on s'occupe juste du prix de l'essence...