Je complètais mon précédent billet en cherchant quelques infos sur d'autres médias et la nouvelle est apparue, brutale, douloureuse... pourtant pourtant, on savait que cela arriverait.
Douloureuse mais, peut être aussi, le soulagement que son calvaire cesse, pour elle qui n'était plus tout à fait elle même, pour ses proches. Le très beau documentaire de Nicolas Beaulieu, Ainsi va la vie, nous l'avait montré diminué. Depuis la famille par égard pour sa pudeur l'a préservé de toutes intrusions médiatiques.
Je veux me souvenir d'elle dans sa filmographie exemplaire, d'une jeunesse resplendissante, insouciante, révoltée, mutine, grave, perdue, déchirée, déchiquetée. Elle pouvait joué tout, elle a tout joué !
Au lendemain de la cérémonie des Césars, qui en 2006, s'était enfin souvenue de son talent et de sa valeur, trop tard... le cinéma français ne pourra jamais réparer la blessure infligée, elle qui l'aimait tellement !
Il ne faut jamais attendre pour dire aux gens qu'on les aime.
Vous nous manquerez Madame Girardot.
Ouais, une page qui se tourne.
RépondreSupprimerEt bravo pour avoir trouvé les mots, j'ai échoué...
Merci
RépondreSupprimerCette cérémonie des césars m'avait bouleversé, c'est à partir de ce moment que je l'ai adorée, alors qu'avant je l'aimais.
RépondreSupprimerElle est toujours là à travers ses images, mais elle manque déjà.