21 févr. 2011

Espoir de rêver, rêve d'espoir

Certains blogueurs défendent l'idée d'un "tout mieux que Sarkozy"


Tout d'abord, je suis étonnée qu'à plus d'un an de la présidentielle, on puisse être aussi négatif sur une candidature à gauche. Certes, certes, le tableau n'est pas réjouissant mais n'avons nous encore pas le temps de faire évoluer les choses, justement en pesant par nos demandes, nos revendications, plutôt qu'en nous résignant ?

Je veux espérer encore être fière du bulletin que je mettrais dans l'urne.

D'autre part, je préfère avoir en face de moi, un ennemi à combattre, plutôt qu'un faux ami qui aura en plus eu la légitimité de mon vote. Rappelons nous qu'après l'espoir qu'avait suscité Mitterand en 81, la déception de 83 a, pour moi, contribué et contribue encore à éloigner le peuple de la gauche de gouvernement.
Non, je ne voterai pas au premier tour par dépit et je n'ai pas peur, je ne veux pas avoir peur. Elle n'évite pas le danger et elle perpétue notre soumission à ceux que l'on croit les plus forts.
Quoiqu'il en coûte, quelque soit le prix à payer, j'assume et me dit que peut être, le peuple français saura à son tour aussi, faire preuve de courage, car il ne suffit pas de s'extasier devant nos télés ou derrière nos claviers.
Certes, il nous faut une politique raisonnable pour gérer l'ENOOooooOOOOrme déficit creusé au profit des riches de ce pays. Mais ne doit on pas rêver aussi de changer la société par une politique plus humaine et humanist e où nous ne serions pas tous considérés seulement comme de vulgaire tiroir caisse.

Il y a un an, je disais déjà aux responsables politiques de gauche, vous voulez mon vote ? faîtes moi rêver, car après tout la politique n'est pas qu'une affaire de gestion de flux, plus ou moins tendus !
Quitte à paraître téméraire, je persiste et je signe.

4 commentaires:

  1. T'as fait une faute à Sarkozy...

    Cela dit, il ne faut pas raisonner en temps qu'observateurs politiques que nous sommes. En tant que tauliers de blogs, on est obligé d'écrire quelque chose. Si nous n'avions pas de blog, nous ne nous poserions même pas les questions de savoir pour qui nous allons voter dans un ans et les motivations qui vont nous pousser à prendre une décision...

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  2. A nous de suivre nos convictions.On ne trouvera pas le candidat parfait, l'idéal politique. Mais au moins, on suivra nos idées, nos envies et notre conscience.

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  3. Euh l'histoire du rêve et du machin tendu c'est moi ou j'ai cru y voir un sens caché ?
    ...OK, je sors...!

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  4. @ Nicolas : si je suis désolée même sans blog, je pose toujours des questions avant d'aller voter.

    @ Homer : c'est tout ce que je demande, qu'on nous laisse suivre nos convictions au lieu de nous faire peur.

    @ Vlad : reviens quand tu veux !

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Voilà, vous n'avez plus qu'à prendre un pseudo, éviter les grossièretés et me livrer vos commentaires